No-Code et Low-Code version Microsoft

Personne n’aime les services Microsoft ! Des millions de personnes les utilisent, mais peu ont envie d’ouvrir Word, Excel ou Outlook. Et si on parle de Teams, la grimace est toujours la même. Je trouve que ce n’est pas mérité… mais un peu quand même.

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No-Code et Low-Code version Microsoft

En quelques mots

Bubble, Make, Airtable, Notion ou encore Webflow ont leur équivalent dans l’écosystème 365. Est-ce les versions web de la plateforme 365 sont au niveau des meilleurs outils no-code ou low-code pour les entreprises ? Peut-être pas. Est-ce que ça marche vraiment ? Oui, très souvent. En tout cas, c’est franchement meilleur que ce que vous croyez.J’utilise quotidiennement des plateformes no-code ou low-code comme Notion, Coda, Airtable, Make et bien d’autres encore. Pour autant, on ne peut pas nier l’importance que Microsoft a encore dans le monde de l’entreprise et dans les écoles.Je veux montrer qu’il y a moyen, en restant dans leur écosystème, de faire aussi du no-code et le développement de ses propres systèmes, de mener à bien la création son propre projet, de créer sans trop de connaissances.

Bubble, Make, Airtable, Notion ou encore Webflow ont leur équivalent dans l’écosystème 365. Est-ce les versions web de la plateforme 365 sont au niveau des meilleurs outils no-code ou low-code pour les entreprises ? Peut-être pas. Est-ce que ça marche vraiment ? Oui, très souvent. En tout cas, c’est franchement meilleur que ce que vous croyez.

J’utilise quotidiennement des plateformes no-code ou low-code comme Notion, Coda, Airtable, Make et bien d’autres encore. Pour autant, on ne peut pas nier l’importance que Microsoft a encore dans le monde de l’entreprise et dans les écoles.

Je veux montrer qu’il y a moyen, en restant dans leur écosystème, de faire aussi du no-code et le développement de ses propres systèmes, de mener à bien la création son propre projet, de créer sans trop de connaissances.

Être intelligent, c'est trouver des solutions

Je pars du principe qu’être intelligent, c’est trouver des solutions.

Je ne suis pas un idéaliste. Je ne crois pas aux grandes positions idéologiques. Je suis quelqu’un de pragmatique : je prends la réalité telle qu’elle est, pas seulement comme j’aimerais qu’elle soit. Mon projet est de vous aider à mener à bien votre projet, peu importe la plateforme.

Je suis par contre déterminé à ne pas rester immobile, ancré, plombé. J’ai une certaine idée du progrès s’il est au service des gens et de leur environnement au sens large.

Dans l’environnement Microsoft no-code et low-code existent aussi, en quelque sorte. 5 applications web de cet écosystème permettent de faire ce que cinq outils no-code bien connus proposent, à peu près : Powerapps, Power Automate, Lists, Power Pages & Loop.

Pourquoi les entreprises continuent-elles d'utiliser Office ? Pourquoi rester ancré dans un système certes historique, mais aussi parfois plombé par l’immobilisme ou les fonctions alambiquées ?

Parce que les gens sont habitués à Word et Excel, même quand ce n’est pas le meilleur outil pour le travail à faire mais qu’on n’en connaît pas d’autre. Pourquoi avoir envie d’essayer d’autres outils si personne ne vous explique en quoi ces applications sont efficaces.

Parce que Microsoft c'est l'entreprise dans sa globalité, une meilleure conformité perçue au RGPD, tous les outils pour gérer les comptes des utilisateurs, les droits, les accès, les groupes, le stockage. C’est un standard d’industrie, des outils reconnus, certifiés, documentés comme aucun autre.

Parce qu’il faut une certaine forme d’unité dans l’entreprise, certainement au niveau de la gestion des données, et que les développeurs fournissent toutes les solutions pour centraliser cette gestion. Là encore, dans les structures d’une certaine taille, c’est indispensable.

Le désamour

Pourquoi ce désamour pour des produits utilisés depuis des dizaines d’années par des millions de personnes ? Pourquoi vouloir utiliser d’autres outils, des outils no-code ou low-code par exemple ?

Qui connaît et utilise ne fut-ce que la moitié des capacités de Word ou le quart de ce qu’Excel peut faire ? Avec le temps et les ajouts de fonctionnalités sans jamais en supprimer pour ne pas perturber les habitudes, ces applications sont devenues énormes, denses, intimidantes.

On ne peut pas vraiment dire que les outils de ces plateformes soient beaux, intuitifs ou agréables. Cela dit, dans le no-code, tout n’est pas toujours simple et intuitif. Il y a parfois de solides courbes d’apprentissage et certaines interfaces sont spartiates, laides ou bordéliques.

La contrainte de DEVOIR utiliser un outil est aussi un frein pour certains. Qui connaît les outils no-code ou low-code est frustré d’être limité par les outils imposés par la DSI. Mais c’est pareil avec tous les outils. Si Notion était imposé, certains voudraient avoir envie d’utiliser Coda.

On peut avoir trois attitudes face à l’omniprésence de Microsoft et le choix qui nous est imposé de l’utiliser. Comment réagir quand on est obligé d’utiliser un outil mais qu’on souhaiterait en utiliser un autre ? Révolution ? Renoncement ? S’adapter ?

On peut tenter une révolution, se plaindre, se fâcher, vociférer sur les réseaux et dire que c’est trop nul et que les DSI ne sont pas tournés vers le futur à vouloir encore et toujours rester dans le giron des pourris de Redmond. On se retrouve Place de la République, j’amène les bières.

On peut rendre les armes, rentrer dans le rang, s’attrister sur son sort, passer toute la journée à vomir son outil de travail et espérer mieux sans explorer les possibilités existantes. Je peux comprendre. C’est un peu comme les produits Apple : certains adorent taper dessus.

Et on peut donc, troisième attitude, ouvrir les yeux et se rendre compte que même au sein de l’environnement Microsoft, la liberté, l’innovation, la créativité sont possibles. Ce n’est peut-être pas aussi bien, puissant, ergonomique. Mais ça existe, et c’est bien mieux que prévu.

Utiliser les outils no-code et low-code de la plateforme Power, c'est l’occasion de créer une v1 à présenter pour convaincre la hiérarchie de passer à des outils encore plus puissants. Mon postulat est que ce qui existe dans les plateformes 365 peut être une porte d’entrée, ou plutôt de sortie, vers d’autres outils.

Mais en tout état de cause, vous n’êtes pas bloqué, des solutions existent et je vais vous présenter dans les prochaines vidéos cinq applications qui peuvent changer la manière dont vous percevez cet environnement, pas parce que je trouve que ce sont les meilleures, les plus ergonomiques ou les plus rapides à apprendre, mais simplement parce qu’elles sont disponibles.

Powerapps, Power Automate, Sharepoint Lists, Loop ou encore Power Pages sont des alternatives viables, à défaut d’être équivalentes à Bubble ou Adalo, Make ou Zapier, Airtable ou Baserow, Notion ou Coda, Webflow ou Dorik. Aucune raison de ne pas au moins essayer.

Les outils no-code et low-code de la Power Platform

Powerapps est assez méconnu, sans doute car c’est un outil Microsoft assez pointu et relativement neuf. Mais Powerapps permet de créer, en quelques minutes, une application utile. Avec un peu plus de travail, une application métier complète est également possible.

Powerapps permet de créer de véritables apps mobiles ou responsive, en utilisant les ressources de votre tenant. La seule limitation est que ces applications ne fonctionnent que dans l’environnement Microsoft. C’est ce que votre DSI veut : que vous restiez sous sa vigilance.

Les Powerapps permettent tout ce qu’une application est censée faire. Ajouter, modifier, lire et supprimer des données, présenter des données, les filtrer avec une boîte déroulante ou un champ de recherche, dessiner à la main, lire des codes QR, les possibilités sont énormes.

Comme je l’ai déjà montré sur KreaCity, on peut créer une Powerapps utile et fonctionnelle en moins de quinze minutes, sans la moindre ligne de code. Bubble est plus puissant ? Sans doute. Mais je vous engage à au moins jeter un œil, vous pourriez être sérieusement étonné.

Power Automate permet, comme Make, de créer des automatisations, des moyens d’éviter certaines tâches répétitives, à faible valeur ajoutée ou qui nécessiteraient une attention constante. Des scénarios se déclenchent en fonction d’événements précis ou d’un timing établi.

Vous pouvez utiliser les données envoyées au scénario, les traiter, transformer et formater selon vos besoins pour les utiliser dans d’autres parties du scénario, créer des branches en fonction de conditions, envoyer des mails, sauver des données, créer un PDF,…

Make peut-être intimidant et Power Automate l’est certainement aussi. Make est puissant et Power Automate l’est certainement aussi. Mais clairement, au niveau ergonomie, facilité d’utilisation, design, Make est un cran ou deux au-dessus.

Sharepoint Lists tente d’être un équivalent à Airtable : créer des listes, reliez-les entre elles, utilisez des champs calculés, des sélections multiples ou uniques. Avec les outils Microsoft, ce que vous pouvez faire dans Airtable trouve beaucoup d’équivalents dans Lists.

Que ce soit dans Airtable ou Sharepoint Lists, vous devrez toujours respecter les grands principes des bases de données que nous avons présentés dans le Guide Débutant des Bases de Données : Abstraire, Structurer et Lier, et le petit bonus sur les conventions de nommage.

Loop et Power Pages sont deux outils qui sont encore en plein développement mais qui montrent à quel point Microsoft a pris conscience de l’importance, du développement, du potentiel des outils no-code. Les outils no-code de plateforme 365, c’est pas mal.

Loop a pour ambition d’offrir un comportement équivalent à Notion, mais en l’intégrant dans tous les pans du système, que ce soit dans Teams ou dans Outlook. Les démos ont l’air intéressantes mais c’est une de ces applications qui va tenter de détrôner Notion sans, de ce que je pressens et en espérant me tromper, atteindre son niveau de flexibilité, de facilité de prise en main, de polyvalence. Je me demande même si Loop ne sera pas plus proche de Coda que de Notion, mais l’avenir nous le dira. De toute façon, du moment que ça permet de se débarrasser de OneNote, ce sera toujours ça de pris.

Power Pages est l’outil de création de site web. Là aussi, le produit est jeune et se rapprochera peut-être plus de Dorik que de Webflow, mais l’idée est là, l’envie est là. Je vous proposerai bientôt une découverte de Power Pages, et je pense que comme pour les autres outils présentés aujourd’hui, vous trouverez, au moins en partie, votre bonheur dans ce que Microsoft propose.

Vous trouverez sur la chaîne quelques vidéos sur Powerapps et sur Sharepoint Lists mais j’ai pas mal de nouveau contenu à vous proposer dans les prochaines semaines pour vous présenter les nouveautés de ces outils, ce qu’ils permettent et comment vous pouvez vous consoler de ne pas avoir droit d’utiliser les outils no-code leaders du marché sans trop souffrir de la comparaison.